L'actualité de la crise : SURPLACE POLITIQUE MONDIAL, par François Leclerc

Billet invité

Présenté comme son testament politique – une formule passe-partout – le discours d’ouverture du 18ème congrès du Parti communiste chinois par Hu Jintao n’est pas le simple énoncé de ses dernières intentions. Non seulement parce que le président sortant va garder la présidence de la Commission militaire centrale, qui contrôle l’armée – dernier recours du Parti-État, comme l’histoire récente l’a montré – mais aussi parce qu’il énonce une mission impossible en restant dans le flou.

Le parti, dont le « rôle dirigeant » n’a cessé d’être réaffirmé, doit se réformer lui-même énonce-t-il, faute de quoi il s’écroulera et le régime avec. Mais « nous ne copierons jamais un système politique occidental » ajoute-t-il immédiatement. « La voie socialiste aux caractéristiques chinoises » reste en conséquence toute entière à définir. Global Times, le quotidien officiel en langue anglaise, résumait ainsi le choix devant lequel la direction du parti est placée : « Alors que certains conservateurs plaident pour un retour au passé plus égalitaire de la Chine, avec une économie planifiée et un contrôle idéologique, d’autres influences libérales ont cherché à dupliquer en Chine le modèle occidental ». Exit la libéralisation politique et économique préconisée par le premier ministre sortant Wen Jiabao ! Mais que faut-il entreprendre, une fois les deux extrêmes repoussés ?

Le spectre de la perestroïka russe hante la direction chinoise, ainsi que celui du « Printemps de Pékin » de 1989, quand la place Tian’anmen résonnait des slogans réclamant des réformes et la fin de la corruption. « Si nous échouons à traiter cette question correctement, elle pourra s’avérer fatale pour le Parti, et même provoquer son effondrement et la chute de l’État » a averti Hu. Le résultat est qu’il en ressort paralysé. Une nouvelle fois, la même question se trouve posée : les régimes se revendiquant du socialisme peuvent-ils se réformer d’eux-mêmes et éviter l’effondrement ? Afin d’y répondre cette fois-ci, une différence avec le précédent soviétique ne doit pas être oubliée : l’Urss était économiquement exsangue et battue dans sa compétition historique avec des États-Unis alors florissants. Le monde a depuis changé. Le Parti-État chinois va vouloir prendre son temps au risque de l’immobilisme, renforçant parallèlement son armée et son appareil répressif de surveillance de la société.

Une autre déclaration est attendue aujourd’hui, celle que Barack Obama va prononcer depuis la Maison Blanche à propos du grand sujet de l’actualité américaine depuis sa réélection : le mur budgétaire. La presse sonde tous les indices d’un accord possible sur le budget entre démocrates et républicains, afin de repousser le spectre d’une récession qui découlerait de l’application des mesures automatiques précédemment décidées par le Congrès, au cas où celui-ci n’interviendrait pas. Mais il ne s’agit pas uniquement de cela. Un rapport du Bureau du budget du Congrès (CBO) vient de planter le décor. Si l’on veut remettre sur une trajectoire viable le budget, il va falloir selon lui choisir entre une augmentation des impôts et une diminution des prestations sociales publiques (retraites et dépenses de santé). Un choix que l’on ne voit pas tranché !

Que peut-on attendre donc, dans la situation de paralysie politique américaine actuelle ? Rien d’autre que des mesures conservatoires et des compromis de courte durée qui ne règlent rien. La même chose, somme toute, que ce qui prévaut en Europe adapté à un autre contexte. L’impasse n’est pas seulement économique et financière, elle a trouvé sa traduction au plan politique, mondialement porteuse de dégâts sociaux dont le FMI se demande pour les pays de l’Europe du sud, dans son dernier rapport, si l’austérité qui s’approfondit va être « politiquement et socialement tenable ». Bonne question.

29 réponses sur “L'actualité de la crise : SURPLACE POLITIQUE MONDIAL, par François Leclerc”

  1. En somme, après des mois et des mois passés à s’agiter dans tous les sens en hurlant au feu et en espérant que quelqu’un éteindrait l’incendie grondant, ils ont décidé de s’asseoir tranquillement au milieu des flammes faute de mieux ?

    1. Ce n’est pas tout à fait ça.
      Là, Camarade, il faut bien comprendre que ce sont les plus riches ainsi que leurs bras armés, les banques, qui ont le VRAI pouvoir.
      Et nous en revenons à Marx car, là, ils ont réussi à vendre la corde.

      Maintenant, TOUT peut arriver et sera fonction de la culture PROFONDE des peuples.
      Et de la part des cowboys, je crains le pire…

    2. Les gens dont vous parlez, sont les incendiaires.
      Comme le dit Paul Jorion dans sa vidéo d’aujourd’hui, ils ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas exister des solutions viables, lors qu’ils s’appliquaient à pratiquer l’inverse.
      L’image de ce morne conducteur de train, convoyeur de mort, dans Shoah de Lanzmann, qui ne savait rien lui non plus, sans plus. La liste de l’abjection est sans fin.
      Quant à ceux, cette fois, hélas, bien réels, qui ont décidé de s’asseoir dans les flammes  » faute de mieux », veuillez considérer le contenu du lien ci-dessous. »Princes rouges » et « tuanpai » gavés de corruption, soucieux d’élire le plus féroce d’entre eux, auront à coeur de laisser tranquillement le Tibet se consumer dans les flammes, sans plus.Parviendrons nous à nous extirper de l’abject un jour ?
      http://www.phayul.com/news/article.aspx?id=32404&article=Breaking%3a+Another+self-immolation+today%2c+Six+Tibetans+burn+in+two+days

    3. prudence quant aux appréciations sur la Chine :
      De «l’usine du monde» au «laboratoire du monde»
      des tableaux sur la Recherche-développement, sur les dépenses écologiques,?
      … Le fabricant chinois de PC, Lenovo Group, faisait ainsi savoir hier qu’il était devenu le numéro un mondial en matière d’ordinateurs personnels, coiffant le géant américain HP

      Pour l’ensemble de la Chine, entre 6 à 7 millions de jeunes sont diplômés chaque année, « ce qui change la qualité des forces productives, la qualité de la productivité et stimule la créativité …combien en France ?

      je ne suis pas un « pro-chinois » mais 1milliard 300 d’habitants, une complexité qui devrait inciter à la modestie, alors que nous avons des difficultés à comprendre notre petit pays par rapport à celui-là, à l’Inde, à l’Afrique…

      1. Pour l’ensemble de la Chine, entre 6 à 7 millions de jeunes sont diplômés chaque année, « ce qui change la qualité des forces productives, la qualité de la productivité et stimule la créativité …combien en France ?

        Morvandiaux

        Une grande quantité de ces diplômés ne valent pas tripette malheureusement: j’avais déjà posté sur ce blog une petite description du fonctionnement interne du système éducatif chinois.
        Précédent post sur le sujet

        Pour compléter maintenant il faut dire qu’il y a une système très élitiste d’accès aux universités, qui sont classées suivant leur niveau.
        À la fin de ce qui équivaut à la terminale, les jeunes chinois passent un concours extrêmement compétitif dont le résultat final, qui tient compte d’une multitude de disciplines, se ramène à un bachotage intensif. En fonction de leur résultat à ce concours, ils peuvent postuler à des universités de premiers rang ( Beida à Beijing, Jiao-tong à Shanghai et une poignées d’autres, c’est à dire moins d’une demi-douzaine), des universités de rang un demi, des université de deuxième rang et des universités de troisième rang dans les régions moins riches.
        Le choix est alors accepté ou rejeté suivant le nombre de places disponibles dans chaque université. S’en suit alors un cycle de demandes et d’acceptation qui s’arrête quand tout le monde est casé.

        Les universités d’ordre 1 à 1,5 sont considérées comme valables en Chine: elles ouvrent des emplois dans les entreprises d’états et certains postes dans les entreprises étrangères. Elles servent donc essentiellement à la reproduction de l’élite urbaine. Une personne admise durant l’équivalent de la licence à une université de rang 1,5 à 2 peut, en fin de première année de master, repasser un examen pour rentrer dans une université de rang un. Et là un nouveau cycle recommence pour lui. Chaque université inclues un cycle de préparation militaire et un cycle de formation politique: ces deux doivent être validée afin de passer à l’année suivant, celui de formation politique s’achevant sur un QCM portant sur la pensée politique marxiste et ses extensions chinoises qui doit être entièrement validé.

        Les universités de troisièmes ordres sont considérés comme sans intérêts sur un CV. A ceci, vient s’ajouter des universités privées ou des branches privées des universités d’état qui délivrent des diplômes dont la qualités est « spéculative ». Leur valeur sur le marché scolaire est généralement considérée comme douteuse mais ils peuvent passer aux yeux d’un patron d’une petite PME ou d’un petit chef d’administration à la campagne.

        Essentiellement la recherche compétitive se concentre dans les universités de rang un: là, il y a des gens au niveau international souvent revenant d’occident mais aussi formé en local. Leur nombre n’est pas négligeable à l’échelle internationale, mais ces équipes valables sont en nombres très faibles eut égard à la masse de diplômés formés en Chine.

        En fait, il faut là encore avoir conscience qu’il n’y a quasiment pas de formation par la recherche en Chine: l’essentiel du système universitaire chinois forment des gens très mal préparés à la réflexion individuelle. Et là encore, c’est un biais systématique et voulu par le système politique chinois, comme le montre les nombreuses réflexions de Fang Lizhi dans les années 1980.

        .

      2. En fait, il faut là encore avoir conscience qu’il n’y a quasiment pas de formation par la recherche en Chine
        … Le fabricant chinois de PC, Lenovo Group, faisait ainsi savoir hier qu’il était devenu le numéro un mondial en matière d’ordinateurs personnels, coiffant le géant américain HP

        Comment ? tout n’est certainement pas « idéal » en Chine, les diplomes ne valent rien, et chez nous ? et pourtant ils coiffent HP….seulement avec un boulier ?
        Blanc ou Noir : et si c’était gris ?

      3. >morvandiaux

        Lenovo est premier en terme de production. C’est un peu différent de la recherche et développement, non?

        Le cas de Lenovo est intéressant, puisqu’à l’origine il s’agit de la division assemblage des PC qu’IBM avait externalisé en Chine. Quand IBM a voulu se centrer sur des domaine plus porteurs car centré sur l’innovation comme le service logiciel, ils l’ont laissé aux chinois.

        Du coup, certes Lenovo est premier sur ce segment, mais c’est un domaine arrivé à maturité et en perte de vitesse. Pour l’instant, Lenovo n’a pas sortie quelque chose d’aussi innovant que le PC (et encore innovant, il faut le dire vite, parce qu’IBM n’y croyait pas à la base au PC…).
        Le choix d’IBM peut se discuter: on a toujours besoin de PC et malgré tout Lenovo occupe un créneau très important et peut se faire la main pour faire autre chose.
        D’un autre côté, ils sont bloqués par un type d’architectures dont les défauts deviennent années après années saillant.

        Votre argument ne prouve pas grand chose donc. J’ajouterai que ma femme, qui est chinoise et sociologue a un peu étudié cette question: c’était l’objet du dernier chapitre de sa thèse. J’ai pu voir les chiffres concernant l’investissement de la Chine sur la recherche fondamentale: ils sont faibles vis à vis de ceux concernant l’ingénierie. La chine suit visiblement une stratégie ressemblant à celle de Singapour, avec cependant des spécificités évidente du fait de sa taille et de son histoire. Donc il ne faut pas se laisser abuser: il y a d’énormes investissement dans les secteurs ayant des applications directes pour l’industrie et l’économie, mais ce n’est pas comme cela que les choses fonctionnent si vous voulez faire vraiment de l’innovation.

        Parce que dans ce cas là, il vous fait en fait un dialogue entre la recherche fondamentale, l’industrie, la recherche appliquée et le système éducatif.

        Bref, il faut que dans vos écoles d’ingénieurs, il y ait des cours sortant de l’ordinaire, avec des gens capable de penser qu’il n’est pas absurde de donner un cours de relativité générale ou d’électrodynamique quantique à des élèves ingénieurs comme cela peut être le cas aux États Unis ou en Allemagne.

        Tels que je le vois, et tels que je l’ai perçu en Chine les gens n’ont pas encore intégré cela: ils en sont encore à faire des améliorations de segments de choses déjà faites et se vantent de prendre les idées fondamentales ailleurs…

        Et pour finir, autant laisser la parole à un chinois qui connait mieux le sujet que vous ou moi:
        http://www.nature.com/news/cultural-history-holds-back-chinese-research-1.9901

        Ce n’est pas mépriser les chinois que de souligner leur faiblesses, leur erreurs, ou de montrer que leurs gouvernants (et les nôtres qui se servent de cet épouvantail pour casser nos système) mentent.
        Mais par ailleurs, je pense qu’il n’est pas nécessaire d’enjoliver plus ce qui a déjà été fait: les améliorations réelles de la vie quotidienne et intellectuelles sont déjà remarquables. Elles ont été faites à un rythmes inédits dans l’histoire humaines et très certainement nombres d’entres elles seront pérennes. Et pour moi, elles sont plus que tout l’effet des qualités du peuple chinois dans son ensemble que celles du à un régime politique. Pas besoin d’y ajouter des contes de fée

  2. Merci Mr. Leclerc, tres bonne analyse de cette paralysie generale.

    Il ne reste plus qu a y rajouter celle de la Syrie – Iran, avec le deploiement des missiles S400 russes depuis leur base en Armenie, il y aura du boulot pour resoudre tout cela…

  3. les régimes se revendiquant du socialisme peuvent-ils se réformer d’eux-mêmes et éviter l’effonfrement ?

    Les régimes se revendiquant du libéralisme peuvent-ils se réformer d’eux-mêmes et éviter l’effondrement ?

    1. l’homme peut il changer ?
      a moins d’une mutation genre mutant gentil 🙂 je n’y crois plus !

      1. Comme le dit un certain PJ :

        Assez ! Assez !
        Arrêtez ! Ce n’est pas vous : c’est le monde !

        Faut pas changer l’homme, mais le cadre. Car s’il fallait changer l’homme, autant aller tout de suite s’immoler.

      2. Mais, Kibou, dans quelle mesure le cadre est-il une émanation de certains travers très dérangeants de la nature humaine ? Il est bien là le souci.

      3. @ Youbati,

        Je comprends de votre réponse sous forme interrogative que le cadre qui est (encore) le notre aujourd’hui a été construit sur ces travers négatifs de l’Homme. D’une certaine manière, comme si le modèle avait été « l’homme est un loup pour l’homme » et que dès lors ce constat fait il fallait trouver un cadre qui lui corresponde (et qui serve en même temps de discours idéologique et donc légitimateur).

        La personne intériorise des manières d’agir et de penser par les rôles sociaux qu’elle joue et chaque cadre institutionnel va en même temps appeler à jouer certains rôles sociaux. Notre système survalorise la compétition au détriment de la coopération avec comme argument que c’est le système le plus efficient mais c’est largement faux. Cela me rappelle au passage un article relatant une étude portant sur le profil psychologique dominant dans la finance et la sur-représentation de psychopathes dans ce domaine. On pourrait aussi aller voir le profil psychologique des grands patrons et on verrait là aussi les mêmes tendances. En résumé, un système pervers va favoriser les pervers – qui seront comme poisson dans l’eau – et renforcer leurs penchants tout en éliminant les autres : bref, on est dans la m…

        Mais alors que faire ? Rien si on considère que le système est l’émanation naturelle de l’homme. Or, justement, c’est le propre de toute idéologie de faire croire que l’ordre existant est naturel. En l’occurrence, il y va de l’intérêt bien compris de certains de nous faire croire cela…

        Et du moment que nous sommes dans l’idéologie, c’est-à-dire quelque chose de fabriqué par l’homme, nous pouvons dès-lors travailler à la déconstruire. Il faut un cadre fondé sur d’autres valeurs que celles prônées au quotidien dans notre monde finissant.

        Bon, je suis pas sûr d’avoir été très clair mais je me comprends 😉

  4. L’impasse n’est pas seulement économique et financière, elle a trouvé sa traduction au plan politique

    Puisque l’économie et la finance déteignent sur la politique, l’on serait en droit d’ espérer qu’une politique bien menée puisse nous sortir de ce pétrin et éviter ce que le FMI redoute : le chaos social.
    Ce que l’on constate c’est qu’il ne se trouve pas beaucoup de politiques compétents pour gérer la crise, ( vision optimiste) ou la débâcle ( option pessimiste )
    Après la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la France est bien partie pour « rejoindre » les pays du Sud avec les bonnes nouvelles que notre président et son cabinet de sinistres nous distillent chaque jour. Un remake de l’arnaqueur….
    Après le cadeau de 20 Milliards fait au grand capital et puisque qu’il faut bien trouver l’argent quelque part !
    Voici ce qu’ils nous annoncent : « des économies seront recherchées en n’excluant par principe aucun pan de la dépense publique : dépenses de l’État, de ses agences, des collectivités territoriales et de la protection sociale »
    Les pauvres n’ont qu’à bien se tenir !

    Augmentation de la TVA : « mesures ambitieuses, résolument de gauche »

    Il y a à peine 9 mois, mais il est vrai que la campagne commençait, Hollande déclarait à propos de la TVA sociale ( Mesure Sarkozy ) : « C’est inopportun d’augmenter la TVA au moment même où la croissance se ralentit, de l’aveu même du premier ministre. C’est infondé : la compétitivité n’est qu’un faux prétexte. Ce n’est pas en baissant les cotisations patronales de quelques points qu’il y aura quelque progrès que ce soit dans notre commerce extérieur. Il y a là un mauvais prétexte pour une mauvaise cause « …
    Ce n’est même plus un  » retournement de veste » c’est une vaste escroquerie que ce gouvernement PS de droite !!!
    A gerber !

    1. Faut-il en déduire que Sarkozy était honnête et Hollande hypocrite ? D’où la seconde question : vaut-il mieux élire l’original à la copie ?

      1. vaut-il mieux élire l’original à la copie ?

        Je rapelle le discours d’un certain Paul J.
        On a eu un choix a faire ce printemps.
        – Continuer avec l’equipe en place.
        – La meme chose avec peut etre un petit baroud d’honneur de quelques semaines ou mois.
        – Le fascisme en col bleu a la place de celui en col blanc.
        – Mettre du sable dans la machine.
        Seul ce dernier choix aurait présenté un intéret, meme si l’on ne peux présuposer les effets du sable.

      2. La réponse est oui, malgré toute les différences des deux partis. Hollande est un petit, Sarko un dominant.

  5. En tout cas voilà une impasse qui permet aux 0,1% de continuer à se remplir les poches.

    Pourvu que ça dure se disent ils.

  6. Ah ! Cela m’excède au plus haut point ! Si je pouvais, moi qui ne suis rien, tous les réunir, ces élus qui se croient tout et qui ne font que protéger leurs parcelles sans voir plus loin, je les gronderais comme on fait avec les mômes et je leur donnerais de quoi réfléchir à plus long terme ! Sans blague ! Des mômes, j’vous dis !

    1. Des mômes capables d’appuyer sur LE bouton de l’arme nucléaire, à coté, les petits-enfants de mon voisin retraité paraissent moins terribles, du coup…

    1. C’est ça c’est ça yvan, ricane. Tu connais l’expression « l’intendance suivra » ? Tu vas voir si le Pentagone va se laisser plumer/démembrer au pied d’la falaise fiscale sans aller chercher le pognon, où qu’il soit…

      1. Aïe aïe aïe… hé bien, Vigneron, tu es bien le SEUL à penser qu’ils vont arrêter de faire tourner la planche.

  7. Le CAC40 c’est l’indice des 40 plus grandes sociétés. Mais le reste de la bourse on n’en parle jamais ?

    1. Nous voilà aux aubes de la tétraplégie politique, avec 1 fauteuil pour 100 malades. Si personne ne change les couches du CAC ça ne va pas sentir la rose. Famine pour tous, c’est ma tournée.

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